[Festival] Enquêtes photographiques sur l'habitat. Dans le cadre de l'été photographique de Lectoure

Publié par Andrea SPerez | Libellés : , , , , , | Posted On lundi 19 juillet 2010

Habiter une zone urbaine sensible.
Portrait photographique de la Goutte d’or

Classé en Zone Urbaine Sensible, le quartier de la Goutte d’Or à Paris connaît depuis quelques années des transformations importantes. S’y côtoient des habitants aux origines et modes de vie très différents. Même si l’aspect extérieur des immeubles ne laisse pas toujours présager cette mixité, les intérieurs la révèlent et renseignent sur la manière dont les habitants s’approprient leur logement.
En photographiant l’intérieur des appartements pendant plus d’un an, Hortense Soichet dresse un portrait du quartier qui remet en cause bien des préjugés. “Pour chaque habitation, le protocole est identique : échanger avec les habitants, effectuer une photographie de la pièce à vivre, puis déambuler dans l’appartement et produire des images invitant le lecteur à explorer à son tour ce logement”.
Les photos légendées par les paroles des occupants, forment un recueil non exhaustif des modes d’habiter la ville en ce début de XXIe siècle, entre l’intimité du “chez soi” et l’espace public du quartier.

> Hortense Soichet, née en 1982 à Toulouse, vit à Paris.
> Exposition réalisée avec le soutien de la Fondation de France, bourse déclics jeunes.
> Un livre est en cours de préparation avec les éditions Créaphis.
> Visuel : Hortense Soichet, Habiter la Goutte d’Or, 2009.
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Enquête photographique sur l’habitat
De Rouen à Hiroshima Halle


Henri Salesse, fonctionnaire au Ministère de la reconstruction et de l’urbanisme, réalise de 1951 à 1953 quatre enquêtes photographiques sur l’habitat dit “défectueux”. Redécouvertes en 2008 par le Pôle Image Haute-Normandie, ces enquêtes, accompagnées d’aucun texte, sont en rupture avec les photographies d’architecture qui composent ce fonds. Si elles reflètent bien le contexte socio-économique des années 50, leur intérêt à la fois esthétique et documentaire dépasse les motifs qui ont conduit à leur production.

Henri Salesse s’intéresse en effet plus largement ici aux conditions de vie des quartiers populaires. Par sa relation avec les gens dont il fait le portrait, son attention aux lieux qu’il représente, sa sensibilité au cadre et à la lumière, Henri Salesse fait véritablement œuvre de photographe. On peut rattacher ses images à la photographie humaniste, alors à son apogée dans les années1950, avec des photographes qui témoignent d’un intérêt pour la réalité sociale, particulièrement des classes populaires, autant que d’une aspiration à une forme d’unité et de progrès, après les déchirements de la guerre.
Mais leurs images essentiellement destinées à la publication, à la différence de celles produites par Henri Salesse [...], sont davantage marquées par le souci de raconter une histoire. […] Les enquêtes d’Henri Salesse illustrent tout l’intérêt, à côté des styles photographiques identifiés par l’histoire, d’une photographie grise (administrative, institutionnelle ou industrielle).” Didier Mouchel



> Henri Salesse (1914-2006) a été photographe au Ministère de la reconstruction et de l’urbanisme de 1945 à 1977. Il a réalisé ces enquêtes en tant que “vérificateur technique de la construction (qualification de photographe)”.
> Commissaire de l’exposition : Didier Mouchel (responsable de la mission photographie au Pôle Image Haute-Normandie).
> Exposition réalisée par la Mission photographie du Pôle Image Haute-Normandie.
> Publication : Henri Salesse, Enquêtes photographiques. Rouen, 1951 et Petit-Quevilly, 1952, éditions GwinZegal, 2008. Textes de Didier Mouchel.
> Visuel : Henri Salesse, Enquête photographique sur l’habitat, 1951 / 52.
Du 22/7/2010 au 22/8/2010
Centre de photographie de Lectoure
5, rue Sainte-Claire
32700 Lectoure - France

Mobilisations | La lapidation d'une Iranienne annulée sous la pression internationale

Publié par Andrea SPerez | Libellés : , , , | Posted On jeudi 15 juillet 2010

09 juillet 2010 | Le Figaro | Par Delphine Minoui

Sakineh, une mère de famille de 43 ans, a échappé vendredi à la lapidation mais son sort reste incertain. 
[Photo non datée de Sakineh Mohammadi- Ashtahi. Crédits photo : AFP]

Au bout du fil, Mohammad Mostafa'i pèse ses mots. Contacté par téléphone à Téhéran, l'avocat de Sakineh Mohammadi- Ashtahi, condamnée à la lapidation pour adultère, aimerait se réjouir de ce communiqué de dernière minute diffusé par l'ambassade d'Iran à Londres. Il y est écrit, noir sur blanc, que la peine de sa cliente - initialement prévue vendredi - ne sera finalement pas exécutée.
«De toute évidence, la mobilisation a porté ses fruits », dit-il. Ces derniers jours, la communauté politique internationale n'a cessé de multiplier les déclarations, s'insurgeant contre cette pratique «barbare» et «moyenâgeuse» qui continue de sévir en République islamique. Une lettre ouverte signée par d'importantes personnalités - parmi lesquelles Condoleezza Rice ou encore le Prix Nobel de la Paix Jose Ramos-Horta - a également fait le tour de la planète. Pourtant, si les autorités iraniennes semblent avoir légèrement plié face à la pression extérieure, le sort de cette mère de famille de 43 ans, originaire de Tabriz, reste encore largement incertain.
« Le communiqué est ambigu», s'inquiète l'avocat. « Il ne précise pas si la peine de ma cliente a été remplacée par une autre peine, comme la pendaison, par exemple. Il ne dit pas si elle va être libérée, ou bien si elle doit se préparer pour un autre jugement. » De plus, rappelle-t-il, «c'est le pouvoir judiciaire qui doit trancher dans cette affaire, et la déclaration d'une ambassade n'est pas suffisante ».

Pratique «inhumaine»
S'il doute de cet apparent geste de clémence, c'est aussi parce qu'en tant que représentant légal de l'accusée, il n'a ni été informé de cette nouvelle décision ni pu la vérifier - l'administration iranienne étant actuellement fermée pour quelques jours de vacances. «Il me faut attendre lundi, jour de la réouverture du tribunal, pour espérer recueillir plus d'information », poursuit-il.
Largement médiatisée, en partie grâce à la mobilisation de son fils, Sadjad, 22 ans, et de sa fille, Farideh, 17 ans, l'affaire Sakineh est apparue au grand jour lors de sa condamnation, en 2006, à la lapidation - une peine confirmée un an plus tard par la Cour suprême. Reconnue coupable d'adultère, elle a déjà reçu 99 coups de fouet.
Pour l'heure, les organisations de défense des droits de l'homme restent sur le qui-vive.

AFP via Google Actualités | Il y a 3 jours (consulté le 15 juil. 2010)

TEHERAN La justice iranienne a décidé de suspendre l'application de la peine de mort par lapidation prononcée contre une femme de 43 ans notamment reconnue coupable d'adultère, a annoncé dimanche l'agence officielle Irna, citant un responsable judiciaire.

"Bien que le jugement soit définitif et applicable, le verdict a été suspendu pour des raisons humanitaires et sur ordre (...) du chef de l'autorité judiciaire et il ne sera pas appliqué pour le moment", a déclaré Malek Ajdar Sharifi, responsable judiciaire pour la province d'Azerbaïdjan oriental.
Sakineh Mohammadi-Ashtiani a été condamnée à mort en 2006 pour "adultère", mais aussi "meurtre et crimes", selon Irna.
Sa peine a été confirmée en 2007 par la Cour suprême, mais une vaste campagne internationale cherche actuellement à lui éviter ce châtiment.
Cité par Irna, Malek Ajdar Sharifi a souligné que la décision de ne pas appliquer la peine demeurait temporaire, et que les crimes dont avait été reconnue coupable Sakineh Mohammadi-Ashtiani étaient "atroces".
"Si à n'importe quel moment le chef de l'autorité judiciaire le juge opportun, le verdict sera appliqué sans tenir compte de la propagande des médias occidentaux", a affirmé ce responsable provincial.
Mme Mohammadi-Ashtiani n'est "pas seulement accusée de relations illégales, mais a commis de nombreux crimes atroces", a dit Malek Ajdar Sharifi, l'accusant notamment du meurtre de son mari.
"Si nous devions détailler les crimes commis, le public comprendrait l'inhumanité et le caractère criminel" de cette femme, a-t-il ajouté.
"Le meurtre de son mari est tellement horrible que se contenter de lui trancher la tête aurait été mieux que ce qu'elle a fait", a-t-il déclaré.
La défense affirme, elle, que Sakineh Mohammadi-Ashtiani a été reconnue coupable de "complicité" dans ce meurtre "car elle se trouvait dans la maison" au moment des faits. Elle ajoute que ses enfants l'ont pardonnée.
En Iran, si la famille de la victime pardonne l'accusé, celui-ci peut être pardonné ou condamné à une peine de prison s'il s'agit d'un meurtre.
Vendredi, le chef du bureau des droits de l'Homme de la justice, Mohammad Javad Larijani, avait indiqué que la peine de lapidation était en "cours de révision". "Elle a été condamnée à 90 coups de fouet par un tribunal et à la lapidation par un autre, le verdict est en cours de révision", avait-il dit.
Mais l'avocat de l'Iranienne avait déclaré samedi ne pas avoir été informé. "Il n'y a aucune garantie qu'il y aura un arrêt", avait avancé Mohammad Mostafai.
Mme Ashtiani a été condamnée le 15 mai 2006 pour avoir eu "une relation illégale" avec deux hommes après la mort de son mari. Elle a reçu des coups de fouet, conformément à sa sentence.
La sentence de lapidation a suscité de nombreuses condamnations de par le monde, Washington et Londres en tête.

Appel aux dons suite au cambriolage du relais Bébé-Resto du coeur.

Publié par Andrea SPerez | Libellés : , , , , | Posted On jeudi 25 février 2010

- Le relais-bébé des Restos du Coeur à Trappes victime d'un cambriolage | 24.02.10 | AFP via RTLinfo
Le relais-bébé des Restos du Coeur à Trappes (Yvelines) a été victime d'un cambriolage durant le week-end, a-t-on appris mercredi auprès du responsable local de l'association, confirmant une information de RTL
Les faits ont été constatés lundi matin à l'arrivée du responsable de l'antenne des Restos du Coeur de Trappes, Jean-Paul Soulat, qui a alerté la police.
La porte blindée du local a été fracturée et "tout était par terre", a dit à l'AFP M. Soulat, "Ils ont pris par cartons entiers les petits pots, les couches, les lingettes, le lait pour bébé, des habits ainsi qu'un ordinateur, une imprimante et un scanner".
Selon le responsable, 42 bébés n'ont pas pu être servis lundi mais d'autres centres de l'association ont apporté leur aide.
Créés par Coluche, les Restos du Coeur ont distribué l'hiver dernier 100 millions de repas à 800.000 personnes, accueillies par 55.000 bénévoles.
- Il menace la police avec une fausse arme | 24/02/2010 | AP | Le Figaro

Les Restos Bébés du Cœur remplissent une mission d’aide à la personne.
C’est un lieu d’accueil où les parents :
- une aide alimentaire adaptée aux besoins spécifiques des enfants âgés de mtrouvent oins de 18 mois ;
- une aide matérielle : vêtements, couches, produits de  puériculture et d’hygiène, jeux pour enfants et prêt de matériel ;
- une écoute, des conseils en pédiatrie et diététique, un espace de partages et d’échanges avec d’autres parents et  des bénévoles souvent expérimentés (comme des puéricultrices, sages-femmes, infirmières, pédiatres, assistantes sociales) ;
- un espace de prévention et d’orientation vers les structures intérieures et extérieures existantes.

Les Restos Bébés du Cœur répondent aux problèmes spécifiques des parents et futurs parents. Ils proposent nourriture adaptée, vêtements, couches, produits d’hygiène, prêts de matériel et jeux pour enfants en bas âge et aussi des recommandations en pédiatrie, en diététique et en puériculture.
L’objectif est de créer une relation de confiance avec les parents  avec un accompagnement personnalisé et, lorsque cela est possible, avec la création des activités répondant à leurs besoins.
Au total, 70 Restos Bébés sont situés dans toute la France et aident chaque année entre 20 000 et 30 000 bébés.

Les "Restos du Coeur Bébé" ont besoin en priorité des produits suivants :
    * Couches 9-22kg
    * Lait 2ème âge
    * Produits de toilette

    * Laits spécifiques en cas de régurgitation
    * Shampoing 2 en 1 ou gels douches adaptés
    * Plats cuisinés 12/18 mois
    * Lingettes
    * Savon « tout simple »
    * Sérum physiologique
    * Crème pour les fesses
    * Céréales
    * Biscuits adaptés
    * Laits de croissance
    * Farines pour épaissir le lait
    * Jus de fruit
    * Tétines
    * Produits d’hygiène en conditionnements individuels
    * Biberons
    * Coton
    * Petits pots sucrés
    * Petits pots salés



Sources : Restos du coeur, Rotaract Bordeaux.

Répression de l'homosexualité en Ougenda (Revue de presse).

Publié par Andrea SPerez | Libellés : , , , , | Posted On

- L’homosexualité considérée comme un crime | 07.01.10 | Rodney Muhumuza | Daily Monitor
Les autorités veulent faire passer un texte qui mettra les homosexuels au ban de la société. Le projet suscite l’émoi de la communauté gay et des défenseurs des droits de l’homme.
“Nous en avons même peut-être un parmi nous”, a lancé le pasteur à la cinquantaine de chrétiens qui étaient réunis ce jour-là dans l’église. Val Kalende était parmi eux, mais elle n’a rien dit. Tranquillement, la jeune femme, âgée de 27 ans, a écouté le sermon et sa diatribe contre les homosexuels. Si Val Kalende s’est tue, c’est parce qu’elle sait que (...).

- Le projet de loi sur l'homosexualité continue son chemin | 15.01.10 | Daily Monitor
Le Parlement ougandais poursuivra l'examen du projet de loi qui fait de l'homosexualité un crime passible de la mort : (...)

- La résistance au projet de loi sur l'homosexualité s'amplifie | 10.02.10 | Courrier International
De plus en plus de voix s'élèvent contre le projet de loi prévoyant de faire de l'homosexualité un crime passible de la peine de mort. Après les associations de défense des droits de l'homme, ce sont les Eglises qui montent au créneau (...)

- Le Vatican contre proposition de loi homophobe en Ouganda | 18.12.09 | Paddy Maguire | Rnw
Le pape Benoît XVI s’est prononcé contre la "discrimination injuste" dont sont victimes les femmes et hommes gays, dans une déclaration adressée jeudi dernier à un panel des Nations unies par l’intermédiaire de l’attaché légal du Vatican, le Révérend Philip J. Bene.
Cette déclaration vient en réponse à la proposition de loi du Parlement ougandais, voulant instituer la peine de mort pour "homosexualité aggravée" dans ce pays d’Afrique de l’Est. (...)

- Loi anti-gay en Ouganda: Obama dénonce un projet "odieux" | 04.02.10 | AFP Via Le Parisien
Le président des Etats-Unis Barack Obama a qualifié jeudi d'"odieux" un projet de loi contre les homosexuels en Ouganda, alors que les deux chambres du Congrès américain élaboraient des textes condamnant la procédure en cours à Kampala.
"Nous pouvons ne pas être d'accord sur le mariage homosexuel (...)

- Gay RIghts Uganda
...Highlighting the struggle of the LGBT community in Uganda

- Ouganda, ou le vrai visage du militantisme gay | 13.12.09 | Madjid Ben Chikh | Minorités.org
Avril 2009. Après la visite d’un groupe d’Américains ultraconservateurs en Ouganda, le gouvernement de ce pays décide de faire passer une législation interdisant l’homosexualité et bannissant les séropositifs, prévoyant des peines allant jusqu’à la mort pour celles et ceux, (...)

- Ouganda : la loi contre l'homosexualité menace les libertés et les défenseurs des droits humains | 16.1009 | Amnesty International
Le projet de loi contre l'homosexualité soumis au Parlement ougandais le 14 octobre 2009 bafoue les libertés fondamentales et doit être immédiatement retiré, a déclaré un collectif de 17 organisations locales et internationales de défense des droits humains ce vendredi 16 octobre.
« Ce projet de loi est un coup porté à la progression de la démocratie en Ouganda (...)

- Ouganda: Homosexuels - Fugitifs dans leur propre pays | 02.02.10 | Evelyn Matsamura Kiapi | Allafrica.com

Tous les jours, au crépuscule, Pepe Julian Onziema verrouille solidement les portes de l'appartement qu'elle partage avec sa partenaire dans la banlieue de Ntinda à Kampala, n'étant pas sûre de vivre jusqu'au lendemain. Onziema est transgenre et elle vit dans la peur pour sa vie à cause d'une campagne nationale (...)

- Condamnation à mort des homosexuels : l’Ouganda fait marche arrière | 11.12.10 | Lola Simonet | Afrik.com
Les autorités ougandaises prennent acte des protestations internationales
La proposition de loi ougandaise appelée « Anti-homosexuality Bill 2009 », qui visait à punir de peine de mort plusieurs actes homosexuels, pourrait être modifiée d’ici à janvier 2010, date de son vote par le Parlement ougandais. Les autorités ougandaises ont décidé jeudi de lâcher du leste devant la levée de boucliers internationale (...).
Avec ou sans l’ « Anti-homosexuality Bill 2009 », la législation ougandaise en vigueur criminalise déjà l’homosexualité et promeut même la discrimination et la haine envers les gays et les lesbiennes. Depuis des années, les ONG tirent la sonnette d’alarme sur les violences commises à l’égard de ces populations. Or, si elle est adoptée en janvier prochain, la nouvelle loi pourrait aggraver la situation, (...).

- Uganda Anti-Homosexuality Bill Protest, London | 7.11.09 | Youtube

- En Ouganda, les homosexuels menacés de peine de mort | 20.11.09 | Camille | Rue89
Une loi antihomosexuels est en préparation en Ouganda. L’enjeu est de taille : l’interdiction de « présenter sous un jour favorable » l’homosexualité, l’obligation de dénoncer les faits homosexuels, voire la peine de mort dans certains cas.
Dans cette dictature militaire d’Afrique noire, les homosexuels peuvent trembler, car même si la loi a peu de chances de voir le jour, elle favorise un climat anti-homosexuels. La loi ougandaise condamne déjà l’homosexualité, mais en des termes flous hérités de la période coloniale : la « connaissance charnelle contre-nature » (ou « carnal knowledge against the order of nature ») y est criminalisée, (...).

Haïti : géomobilisation d’un nouveau genre !

Publié par Andrea SPerez | Libellés : , , , , , , | Posted On dimanche 21 février 2010

[SIG La lettre - Janv. 2010]
La mobilisation de la communauté géomatique après le séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier dernier a été sans précédent. À quoi est-elle liée ? Certainement à l’ampleur du phénomène qui a soulevé une émotion nationale et planétaire, mais aussi à une conjonction technique qui a permis à chacun d’apporter sa modeste contribution cartographique. Du coup, une pléthore de cartes et de mash-up de toutes sortes ont envahi la toile en moins de deux semaines. Tous utiles ? Pas si sûr…










Haiti-Charte


Journaux télévisés, blogs des grands médias… tous ont fait au moins un petit reportage ou billet sur la cartographie d’Haïti, à la suite du séisme. Ça y est, cette fois-ci, la carte est vraiment à l’honneur, satellites à très haute résolution et OpenStreetMap en tête ! Qu’est ce qui a changé depuis le tsunami de 2004 ? Essentiellement deux choses : la disponibilité très rapide d’images provenant de satellites à très haute résolution spatiale et la préexistence d’outils collaboratifs pour cartographier le monde. Le résultat est quantitativement impressionnant.

Une organisation officielle efficace
Rappelons tout d’abord que la Charte internationale espace et catastrophes majeures a bien fonctionné. Elle a été activée en moins de deux heures par la sécurité civile française, suivie quelques heures plus tard par les Nations unies et les protections civiles canadiennes et américaines. (lire la suite ...)

Un travail de fourmi

« En deux semaines, nous avons comptabilisé plus de 1 000 heures de travail, dont un bon quart en dehors des heures habituelles de bureau, précise Paul de Fraipont. Nous avons mobilisé environ douze ingénieurs chaque jour, et à peine moins chaque nuit pour produire une vingtaine de cartes. » Même si le SERTIT et la DLR travaillent en suivant des méthodologies bien éprouvées, chaque catastrophe demande de longues heures de travail, compte tenu des spécificités du phénomène, de l’habitat et des capteurs utilisés. (lire la suite ...)

Google encore vainqueur

À l’heure de l’émotion mondiale, de la transparence et de la course au trafic maximal sur les sites Internet, les fournisseurs d’images ont vite fait le choix de mettre les images acquises à la disposition de tous. Ainsi, il n’est plus besoin d’être un professionnel dûment estampillé ou très au fait des serveurs cachés de la NASA, pour naviguer sur les images GeoEye ou WorldView. (lire la suite ...)













Haiti-NYT

L’animation du New-York Times

OpenStreetMap se fait une place dans la cour des grands
Dès l’apparition des premières images GeoEye, les membres d’OpenStreetMap se sont mis au travail pour densifier la carte de Port-au-Prince, puis des autres villes touchées avec quelques jours de délais. Selon un processus bien organisé, bâti autour de wikis dédiés et de Twitter, des messages simples et clairs ont permis aux contributeurs d’utiliser les images à très haute résolution pour saisir des vecteurs des rues, des toponymes, les édifices détruits, les ponts et les routes obstrués (lire la suite ...).

Cartographies volontaire et officielle réconciliées
Ces données ont ainsi été intégrées très rapidement dans tous les mash-ups et globes virtuels, et elles ont servi de base vectorielle aux travaux les plus officiels puisque les légendes de certaines cartes de l’UNOSAT renvoient à OpenStreetMap. D’ailleurs, la fondation OSM a publié un communiqué de presse le 24 janvier (lire la suite ...).
 







Haiti-OSM-apres


Et si c’était trop ?
Mais tout ce travail est-il réellement exploité ? La question, même si elle peut paraître dérangeante, doit être posée car c’est de la place de l’information géographique dans notre société dont il est question. Alors que cet épisode vient de montrer que démarches volontaires et officielles peuvent s’enrichir mutuellement, est-ce au profit de produits cartographiques (ou de leurs dérivés) plus utiles ? La disponibilité d’images à très haute résolution a permis d’affiner les analyses et les représentations, mais (lire la suite ...).


La charte : www.disasterscharter.org
Suivi des actions menées dans le domaine de la géomatique suite au séisme : http://groups.google.com/group/crisismappers
http://hypercube.telascience.org/haiti/ : le mash-up le plus complet sur toutes les images et données accessibles…

Médecins du Monde - Haïti sinistrée

Publié par Andrea SPerez | Libellés : , | Posted On jeudi 14 janvier 2010

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Medecins du monde
Urgence Haïti
Aidez-nous à secourir blessés et sinistrés

Suite au séisme qui a frappé l'île mardi soir,
Médecins du Monde déploie une mission d'urgence.
Notre équipe sur place, une cinquantaine de personnes, présente avant la catastrophe est à pied d'œuvre et sera rejointe dans la journée par une équipe supplémentaire de médecins, chirurgiens, infirmiers et logisticiens. Un charter contenant 40 tonnes de matériel logistique et d'équipements médicaux part également.
 > En savoir plus

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